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L’histoire de la bourse

Depuis leurs humbles débuts dans les cafés londoniens, les marchés boursiers sont passés de centres physiques où les actions étaient échangées, à de superordinateurs et à des marchés d’actions et de titres électroniques.

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L’échange de titres

Lorsque l’on parle de marché boursier, on fait en fait référence à des centaines de sociétés ayant investi une partie d’elles-mêmes et à un espace physique où leurs actions sont achetées et vendues. Les actionnaires qui investissent, en achetant des titres, possèdent une partie de la société, l’aident à se financer elle-même avec l’argent nécessaire pour opérer, se développer et s’engager dans des affaires dont elle tirera profit. En retour, la plupart des sociétés paient des dividendes, issus d’une partie de leurs bénéfices   Les échanges d’actions sont apparus lorsque les bailleurs de fonds en Europe ont commencé à combler les lacunes que les banques laissaient. Ils négociaient des dettes entre eux (bourse dispersée), essentiellement des emprunts de titres à des taux élevés. Au XIVe siècle, les Vénitiens commencèrent à trader des titres émis par d’autres gouvernements. Ils griffonnaient des informations concernant les ventes sur des ardoises qu’ils emportaient ensuite partout où ils se réunissaient avec des clients.   En 1531, un marché boursier était constitué à Anvers. Au début, les traders n’opéraient qu’avec des billets à ordre et des obligations. Au XVIIe siècle, les gouvernements britannique, allemand et français commencèrent à détenir des participations dans des compagnies des Indes orientales. Toutefois, les bénéfices dépendaient énormément des risques des traversées maritimes.   À cette époque, les pirates barbaresques et les mauvaises conditions climatiques étaient les facteurs de risques qu’il fallait éviter. Ainsi, les propriétaires de bateaux commencèrent à rechercher des personnes qui fourniraient de l’argent pour les voyages, promettant de bons retours sur les expéditions réussies. Le retour sur investissement n’était valable que pour un seul trajet.   Ce furent les toutes premières sociétés à responsabilité limitée. Les titres étaient cotés sur papier et ainsi, les propriétaires pouvaient les vendre à quiconque souhaitait prendre le risque. Les courtiers devaient être physiquement présents auprès de leurs clients pour mener à bien les transactions. On trouvait ces courtiers essentiellement dans les cafés londoniens.

Règles, réglementations et arithmétique

Le boom financier du XVIIIe siècle fut provoqué par des marchands qui introduisirent des titres dans leurs affaires commerciales. Malheureusement, à cette époque, il n’existait aucune réglementation et, avec la faillite de la South Seas Company, de nombreux actionnaires perdirent leurs investissements et le marché s’effondra et le trading y fut interdit jusqu’en 1825. En ce temps-là, la disponibilité et les actualités concernant les titres étaient collées sur les portes des magasins ou envoyées par courrier.   La Bourse de Londres fut fondée en 1773, celle de Philadelphie en 1790 et celle de New York en 1792.   La NASDAQ (« National Association of Securities Dealers Automated Quotations »), premier marché boursier électronique, fut créée en 1971. En d’autres termes, il n’existait pas d’espace physique où se rencontrer et échanger des actions.   La référence actuelle pour comprendre la situation des marchés boursiers des États-Unis est le Dow Jones Industrial Average, créé en 1885 par Charles Dow et Edward Jones, éditeurs du Wall Street Journal. Le Dow est l’indice de 30 sociétés publiques de haute capitalisation des États-Unis et, généralement, si le Dow grimpe, les investisseurs sont optimistes, et inversement.